Sainte Marguerite Marie Alacoque, bienheureux Karl Leisner et bienheureux Charles de Foucauld sont nos trois têtes de cordée.
Notre groupe « Sursum Corda » a voulu se mettre sous leur protection. Pourquoi ce choix ?
Le bienheureux Karl Leisner nous touche par sa force de caractère à vouloir mettre ses pas dans ceux du Christ. Karl n’est pas né saint mais son amour de Dieu nous encourage à affermir notre cœur en Dieu. Quand il lui arrive de sombrer dans le péché, Karl se reprend fermement afin d’établir son cœur en Son Sauveur. Le bienheureux Karl nous aide à renforcer notre volonté pour ne pas se laisser aller à la paresse. Sa vie est difficile. En effet, notre bienheureux n’est pas épargné par la maladie, par la peur, par la calomnie (c’est ainsi qu’il sera enfermé dans un camp de concentration). Il connaîtra aussi un grand combat spirituel. Alors qu’il se destinait à la prêtrise, voilà qu’il éprouve un vrai sentiment amoureux pour une jeune fille avec qui il se verrait bien fonder une famille. Dans toutes ses épreuves, c’est le cœur fermement attaché au Christ qu’il arrive à surmonter ses sentiments pour accomplir la Volonté de Dieu. En lisant la vie du bienheureux Karl, on est saisi par sa volonté à affronter les peines avec joie et sérénité. Il laisse la grâce agir en lui, ainsi si dans un premier élan il réagit humainement bien vite il agit en homme de Dieu. L’ordination sacerdotal de l’abbé Karl dans le camp de Dachau grâce à la collaboration de nombreux détenus catholiques mais aussi juifs et protestants, nous montre tout ce que l’on peut réaliser quand les cœurs sont unis par quelque chose de plus grands qu’eux. Notre foi en Dieu doit être la force de notre groupe. C’est en Dieu que nous puisons la force d’avancer. « Sursum Corda » se confie à la prière du bienheureux Karl Leisner pour qu’il nous donne le courage de ne jamais baisser les bras devant les difficultés de la vie, mais d’accueillir joyeusement tout ce que Dieu veut nous donner pour notre progression spirituelle.
Le bienheureux Charles de Foucauld nous enseigne à chercher la dernière place, à nous tenir dans le silence et à adorer Jésus au Saint-Sacrement. Bien qu’ayant grandit dans une famille chrétienne, Charles après avoir perdu ses parents commencera petit à petit une vie de débauches. Pourtant Dieu ne l’abandonne pas, il le reconnaîtra lui-même. Touché par la vie simple des habitants du désert, son cœur commence à être attiré par une vie cachée et simple dans la pauvreté. Après quelques années comme moine trappiste, il propose ses services de gardien dans un couvent de Clarisses à Nazareth. Ordonné prêtre, il s’en va en Algérie dans le désert du Hogar. Là, il commence une vie de contemplation loin de tous les regards. Il se fait adopter par la population locale. Son grand désir est de faire aimer Jésus aux indigènes. Il s’applique à vivre une vie simple dans une grande humilité. Il passe de longues heures en prières ce qui l’amène à avoir une vraie relation d’amour avec Jésus au « saint tabernacle ». Sur son habit il a cousu un cœur rouge surmonté d’un croix. Le secret de la foi de notre bienheureux est l’amour pour la vie cachée de Jésus. L’abaissement de Jésus ravi son âme. Face à ce grand mystère de l’Incarnation, le bienheureux Charles laisse éclater sa misère afin de laisser la Miséricorde agir en lui. Et pour approfondir sa connaissance du Christ, notre petit frère recourt souvent à la prière de la Vierge Marie. « Sursum Corda » se confie à la prière du bienheureux Charles de Foucauld pour nous aider à accomplir la Volonté du Père en apprenant à le connaître à travers la contemplation de la création et l’adoration silencieuse de Son Fils dans l’Eucharistie. Prions bienheureux Charles de Foucauld pour obtenir un cœur doux et humble.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque nous entraîne à contempler le Cœur Sacré de Jésus. Lieu de l’amour infini de Dieu pour les hommes d’où jailli sa Miséricorde. Marguerite sent très tôt dans son enfance le désir de se consacrer à Jésus. Toutefois ce saint désir ne se réalise pas facilement car son tempérament à aimer les choses de la vie lui font repousser l’appel de Jésus. Marguerite, à la mort de son père, entre dans une période plus difficile et commence à goûter aux humiliations de Notre Seigneur dans sa Passion. Malgré cette grâce d’union aux souffrances du Christ, Marguerite continue d’être attirée par les petites joies mondaines. Mais consciente que cela déplaît à Jésus, souvent, elle s’en repend. Il lui faudra une apparition de Notre Seigneur avec la couronne d’épines pour que son cœur s’établisse fermement dans la Volonté de Dieu. Dès lors elle entre au monastère de la Visitation et là commence une vie de grande intimité avec Jésus Christ dans sa Passion. Le Christ révèle, à sœur Marguerite-Marie, son Cœur transpercé, ce Cœur qui nous aime si profondément et qui en retour n’est pas aimé. Voilà ce qui afflige le plus Notre Seigneur. Il nous aime et nous ne l’aimons pas. Notre religieuse se plonge dans ce grand mystère et désire ardemment par ses petites offrandes (qui sont des grandes humiliations infligées par ses consœurs) consoler le Cœur de Jésus. Grâce à l’aide de son confesseur saint Claude de la Colombière, sainte Marguerite-Marie fait connaître au monde la dévotion au Sacré Cœur et s’associe à l’agonie de Jésus durant « l’heure sainte » tous les jeudi de 23h00-24h00. « Sursum Corda » invoque sainte Marguerite-Marie pour nous aider à aimer profondément Jésus Christ. Par sa prière nous voulons aimer le Cœur Sacré de Jésus afin de répandre dans le monde la connaissance de l’amour de Dieu. Prions sainte Marguerite-Marie pour que nous ayons le courage d’établir notre cœur en celui de Jésus agonisant. Ne craignons pas de renoncer à nous-même pour consoler ce Cœur qui nous a tant aimé.
abbé + Joseph, François-Xavier, Marie